Weltkarte in den Farben von Planned Parenthood
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Avortement dans le monde : Chiffres-clés et cadre légal 

Avortement dans le monde : Chiffres-clés et cadre légal 

Les lois et les chiffres liés à l’avortement varient considérablement selon les pays ou les continents. Tandis que certains États promeuvent un accès à l’avortement avec le moins de restrictions possibles, d’autres cherchent à en réduire le nombre grâce à la législation et à des dispositifs de soutien pour les femmes concernées. Voici un aperçu des principales informations à ce sujet. 

73 000 000

Nombre estimé d’avortements pratiquées chaque année dans le monde, selon les données disponibles 

Notre réponse :

Le nombre de femmes conseillées par Profemina International en 2024

Europe

Chiffres & Infos sur l'avortement en Europe

Taux de recours à l'avortement : 

  • 16,8 avortements pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans (en 2023).

 

Nombre d'avortements :

  • 243 600 avortements en 2023, soit le nombre le plus haut enregistré depuis 1990.
  • Parmi ces avortements, 79 % ont se font selon la méthode médicamenteuse et 21 % selon la méthode chirurgicale.
  • En 2023, 677 800 naissances vivantes ont été comptabilités, ce qui en fait le chiffre le plus bas depuis 1945. Cela correspond à 34 avortements pour 100 naissances vivantes.

 

Croissance naturelle de la population en France de 1950 à 2023 et projections jusqu'à 2050 :

Statistik: Frankreich: Bevölkerungsentwicklung von 1950 bis 2023 und Prognosen¹ bis 2050 (gegenüber dem Vorjahr) | Statista

Ce graphique montre l’évolution du taux de croissance naturelle de la population en France de 1950 à 2023, avec des projections jusqu’en 2050. La tendance est à la baisse continue, atteignant presque 0 % en 2050.

Le croissance naturelle correspond à la différence entre naissances et décès, sans prendre en compte la migration nette.

 

Évolution historique de l’avortement en France :

  • En France, la législation sur l’avortement a connu une évolution progressive vers plus de libéralisation. Voici les grandes lignes de cette évolution :
  • 1975Loi Veil : L'avortement est dépénalisé jusqu'à 10 semaines de grossesse, à condition que la femme ait suivi une consultation psycho-sociale et deux consultations médicales (avec un délai d'une semaine entre les deux). La femme doit également se trouver dans une situation de détresse.
  • 1995Légalisation de l'avortement : Depuis 1994, l’avortement n’est plus considéré comme une infraction dans le Code pénal. Il n'est donc plus seulement dépénalisé, mais aussi pleinement légalisé dans le cadre fixé par la loi.
  • 2001Allongement du délai légal : L’avortement est désormais possible jusqu’à 12 semaines de grossesse. Les mineures n’ont plus besoin de l’accord parental, mais doivent être accompagnées d’un adulte.
  • 2012 Prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie : L'avortement est désormais entièrement remboursé par l'Assurance Maladie.
  • 2014 Suppression de la notion de détresse : Les femmes ne sont plus tenues de justifier d'une situation de détresse pour recourir à un avortement.
  • 2022 Allongement du délai légal : Il est désormais possible d'avorter jusqu'à 14 semaines de grossesse. D'autres modifications de lois permettent un accès encore plus large à l'avortement.
  • 2024L'avortement dans la Constitution : La France devient le premier pays au monde à garantir explicitement dans sa Constitution la liberté pour les femmes de recourir à l’avortement. 

 

Législation en vigueur :

  • L'interruption volontaire de grossesse (IVG) est possible pour toute femme ne souhaitant pas poursuivre sa grossesse, sans devoir invoquer une raison particulière, jusqu'à 14 semaines de grossesse (16 semaines d'aménorrhée).
  • Avant un avortement, la femme doit bénéficier de deux consultations avec un médecin ou une sage-femme. Aucun délai minimum n’est imposé entre ces séances, qui peuvent être regroupées en une seule.
  • Pour les mineures, un entretien psychosocial est obligatoire entre les deux consultations médicales. Cet entretien est également proposé aux femmes majeures.
  • Les mineures n’ont pas besoin du consentement parental, mais doivent être accompagnées d’un adulte de leur choix lors de l’intervention.
  • L’intégralité des frais est prise en charge par l’Assurance maladie.

 

  • Cas particulier : l'avortement après 14 semaines de grossesse (ou Interruption Médicale de Grossesse – IMG)
  1. En cas de risque particulièrement grave pour la santé physique ou psychique de la mère.
  2. En cas de forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une maladie grave considérée comme incurable au moment du diagnostic. Cela inclut les maladies mortelles en période périnatale ou durant la première année de vie, ainsi que celles entraînant des handicaps sévères, parfois létaux chez l’enfant.

 

Statistique: Entre ces différentes législations en matière d’avortement, laquelle a votre préférence ?  | Statista
Plus de statistiques sur Statista 
Ce sondage représente l'avis de la population française en matière de législation sur l'avortement. Une large majorité estime qu'une femme doit pouvoir avorter librement, quelle que soit la raison.


Sources :

Taux de recours à l’avortement

  • 5,4 avortements pour 1000 femmes 

 

Nombre d’avortements

  • En 2023, 106 218 avortements pour 693 019 naissances vivantes. 

 

Nombre d'avortements en Allemagne, selon le nombre de naissances vivantes antérieures :

Statistik: Schwangerschaftsabbrüche in Deutschland nach der Anzahl der vorangegangenen Lebendgeburten in den Jahren 2017 bis 2023 | Statista

Ces statistiques présentent le nombre d'avortements en Allemagne entre 2017 et 2023, répartis selon le nombre de naissances vivantes antérieures. Par exemple, en 2023, il y a eu 9 932 avortements chez des femmes ayant déjà eu 3 enfants.


 

Motifs d'avortement en 2023 :

  • Raisons médicales : 3 996
  • Grossesse issue d'un viol : 35
  • Interruption volontaire de grossesse après avoir consulté un centre de conseil : 102 187

 

 

Évolution historique de l’avortement en Allemagne :

  • 1871 Empire allemand : Adoption du paragraphe 218 dans le Code pénal, interdisant totalement l’avortement et le considérant comme un crime.
  • 1926/27 République de Weimar : L’avortement passe du statut de crime à celui de délit, avec un allègement des sanctions. Par ailleurs, la Cour suprême du reconnaît la possibilité d’un avortement pratiqué par un médecin pour raisons médicales, en prenant en compte les risques et les bénéfices pour la femme.
  • 1933-1945 Régime nazi : Sous le régime nazi, le droit à l'avortement est strictement encadré selon des critères raciaux et de politique démographique. L'avortement n'est plus considéré comme un « homicide », mais comme une « atteinte à la race et au patrimoine génétique ». Il sert ainsi les objectifs d'hygiène raciale nazie et de contrôle sélectif de la population. Cela signifie que les avortements sont autorisés pour les vies jugées « indignes » selon l’idéologie nazie, en particulier pour les personnes « atteintes de maladies héréditaires » ou considérées comme « racialement inférieures ». En revanche, l'avortement est strictement interdit pour le reste de la population : la peine de mort a été instaurée en 1943 pour ceux qui pratiquaient des avortements.
  • À la suite de la division de l'Allemagne en RFA et RDA, la législation sur l'avortement a évolué de manière différente dans les deux États.

 

  • Évolution en RDA (République Démocratique Allemande - Allemagne de l'Est):
  • 1950 Loi sur la protection de la maternité (« Mutterschutzgesetz ») : Cette loi autorise l'avortement uniquement pour des raisons médicales strictes ou en cas de maladies héréditaires. Parallèlement, l’accès à la contraception, notamment à la pilule, est encouragé.
  • 1972Introduction du régime des « délais » : Sous l’influence croissante des mouvements pour les droits des femmes, de la révolution sexuelle et de l’exemple de plusieurs pays socialistes voisins, la législation sur l’avortement a été largement assouplie en RDA. Selon les articles 153 à 155 du Code pénal est-allemand, toute femme a le droit de recourir à un avortement jusqu'à la douzième semaine de grossesse, sans avoir à déposer de demande ni à justifier sa décision. Après ce délai, l'avortement reste possible pour des raisons médicales ou dans d'autres cas de « circonstances graves » définies de manière large.

 

  • Évolution en RFA (République Fédérale Allemande - Allemagne de l'Ouest) :
  • 1945-1949 Dans l’immédiat après-guerre, la question de l’avortement (régie par l’article 218 du Code pénal) ne fait pas l’objet de débats publics ni de mobilisation particulière. De nombreux médecins adoptent une approche relativement souple en autorisant l'avortement pour des raisons « socio-médicales », une pratique qui semble avoir perduré dans les décennies suivantes, malgré un cadre politique familial conservateur.
  • 1953Adaptation du Code Pénal : La peine de mort pour avortement, instaurée en 1943 sous le régime nazi, est abolie.
  • 1971Un tournant dans le débat sur l'avortement - « Nous avons avorté » : En juin 1971, la journaliste féministe Alice Schwarzer lance une campagne choc : 374 femmes, dont des célébrités, déclarent publiquement avoir avorté dans un article du magazine Stern, brisant ainsi un tabou en Allemagne de l'Ouest. Cet événement marque le début d'un large débat sur l’article 218 du Code pénal, qui criminalise l’avortement. En juillet, la mobilisation pro avortement s’intensifie : des milliers de signatures et témoignages sont envoyés au ministre de la Justice. En septembre, celui-ci annonce une réforme, mais refuse la dépénalisation totale de l'avortement. Il propose une « solution par indications », limitant l’avortement aux cas de danger pour la mère, de viol ou de malformation du fœtus.
  • 1974-1975 Une bataille juridique sur l’avortement : En 1974, la dépénalisation de l’avortement jusqu’à 12 semaines est adoptée par le Bundestag. Mais en 1975, la Cour constitutionnelle annule cette loi, estimant qu’elle viole la protection de la vie inscrite dans la Constitution. En 1976, une version plus restrictive est adoptée, limitant l’avortement à certains cas précis (danger pour la mère, viol, malformation du fœtus ou détresse sociale).

 

  • Allemagne réunifiée
  • 1995Compromis sur l'avortement après la réunification : Après la réunification, une nouvelle loi sur l’avortement est adoptée. Elle instaure un compromis : l’avortement reste illégal, mais n’est pas puni s’il a lieu avant 12 semaines après un entretien obligatoire, ou en cas de motif médical ou criminologique (danger pour la mère, viol).
  • 2019-2022 Assouplissement du Code Pénal: Jusque là, les médecins n'avaient pas le droit de mentionner qu’ils pratiquaient des avortements. La réforme de 2019 leur permet désormais de le faire, mais sans fournir d’informations médicales détaillées. En 2022, le Bundestag supprime totalement cette restriction : ils peuvent désormais informer librement sur la procédure.

 

Législation en vigueur :

  • L’avortement est dépénalisé jusqu’à 12 semaines de grossesse (14 semaines d'aménorrhée), sous certaines conditions.
  • Un entretien dans un centre agréé est imposée, suivi d’un délai de réflexion de trois jours.
  • Après 12 semaines, l’avortement n’est permis que si la vie ou la santé physique de la femme est en danger.
  • Pour les mineures, le médecin évalue si elles sont suffisamment matures pour prendre cette décision seules.

 

Nombre d'avortements en Allemagne entre 1996 et 2023 :

Statistik: Anzahl der Schwangerschaftsabbrüche in Deutschland in den Jahren von 1996 bis 2023 | Statista

Ce graphique montre l'évolution du nombre d'avortements en Allemagne entre 1996 et 2023, avec une baisse continue depuis les années 2000 jusqu'en 2021, suivie d'une remontée en 2022 et 2023 après un creux en 2021. Cette hausse est particulièrement manifeste chez les femmes de 35 à 40 ans.

 

Sources :

Nombre d'avortements :

  • En Autriche, on estime 30 000 à 40 000 avortements par an, mais ces chiffres sont des estimations, car ils ne font pas l’objet d’un recensement officiel.
  • En 2023, 77 296 naissances vivantes ont été enregistrées.

 

Nombre de naissances vivantes en Autriche de 2013 à 2023 :

Statistik: Anzahl der Lebendgeborenen in Österreich von 2013 bis 2023 | Statista

Ces statistiques montrent qu’en 2023, le nombre de naissances a baissé pour la deuxième année consécutive, atteignant son plus bas niveau sur la période étudiée, tout comme le taux de natalité.

Depuis 2015, les données incluent également les naissances à l’étranger de mères ayant leur résidence principale en Autriche.


 Évolution historique de l'avortement en Autriche :

  • L'avortement est dépénalisé depuis 1975.
  • Selon le Code Pénal autrichien, l'avortement est illégal, mais n'est pas puni dans certains cas prévus par la loi.

 

Législation en vigueur :

  • L’avortement est dépénalisé s’il est pratiqué dans les 12 premières semaines de grossesse (14 semaines d'aménorrhée).
  • Il doit obligatoirement être réalisé par un médecin.
  • Une consultation médicale avant l'avortement est obligatoire.
  • La femme n’a pas à fournir de justification.
  • Les mineures n’ont pas besoin du consentement de leurs parents.
  • Après 12 semaines, l’avortement n’est autorisé que pour raisons médicales ou si la femme a moins de 14 ans.

 

 

Sources :

Taux de recours à l'avortement :

  • 7,2 avortements pour 1 000 femmes
  • Après avoir d'abord diminué depuis 2010, le taux est en hausse continue depuis 2017.

 

Nombre d'avortements :

  • 12 045 avortements pour 80 024 naissances vivantes en 2023.

 

Nombre de naissances vivantes en Suisse de 2013 à 2023 :

Statistik: Anzahl der Lebendgeburten in der Schweiz von 2013 bis 2023 | Statista

Ce graphique montre l’évolution du nombre de naissances vivantes en Suisse de 2013 à 2023, avec un pic en 2021 suivi d’une baisse marquée en 2022 et 2023. Le taux de natalité reste bien en dessous du seuil nécessaire (2,1 enfants par femme) pour assurer le renouvellement de la population.

 

 

Évolution historique de l'avortement en Suisse :

  • Dépénalisé sous certaines conditions depuis 2002.

 

Législation en vigueur :

  • L’avortement est dépénalisé jusqu’à 12 semaines de grossesse (14 semaines d'aménorrhée).
  • La femme doit déclarer par écrit être en situation de détresse (physique, mentale ou financière).
  • Une consultation médicale obligatoire est requise.
  • Après 12 semaines, l’avortement n’est permis qu’en cas de risque grave pour la santé de la femme.

 

Sources :

Taux de recours à l'avortement :

  • 11,87 avortements pour 1000 femmes en âge de procréer (en 2022).

 

Nombre d'avortements :

  • 35 606 avortements pour 168 000 naissances vivantes (en 2022).
  • Le nombre d’avortements a augmenté d’environ 15 % par rapport à l’année précédente.
  • Le nombre de naissances vivantes a diminué de 11 000 par rapport à l’année précédente.

 

Croissance naturelle de la population aux Pays-Bas de 1950 à 2023 et projections jusqu'à 2050 :

Statistik: Niederlande: Bevölkerungsentwicklung von 1950 bis 2023 und Prognosen¹ bis 2050 (gegenüber dem Vorjahr) | Statista

Ce graphique montre l’évolution du taux de croissance naturelle de la population aux Pays-Bas de 1950 à 2023, par rapport à l'année précédente, avec des projections jusqu’en 2050. La tendance est à la baisse continue, atteignant presque 0 % en 2040.

Le croissance naturelle correspond à la différence entre naissances et décès, sans prendre en compte la migration nette.

 

Évolution historique de l'avortement aux Pays-Bas :

  • 1981Wet afbreking zwangerschap : Une loi est adoptée, autorisant l'avortement sous certaines conditions :
  1. La femme doit bénéficier d'un entretien avant l'intervention, suivi d'un délai de réflexion de cinq jours.
  2. L'avortement est autorisé jusqu'à 24 semaines de grossesse.
  3. L'intervention est possible uniquement dans des cliniques agréées.
  4. Après 24 semaines, l'avortement n'est permis qu'en cas de danger grave pour la vie ou la santé de la femme, ou en présence de malformations fœtales sévères.
  • 2005Groninger Protokoll : Ce protocole établit des directives pour « l'euthanasie des nouveaux-nés », dans les cas où un nouveau-né souffre de manière « intolérable et sans perspective d’amélioration ». Bien qu'il n'ait pas été adopté comme une loi à part entière, il est reconnu et soutenu par les autorités néerlandaises. En 2016, le gouvernement a précisé ces règles. Cette pratique fait l'objet de vives critiques dans certains milieux scientifiques.
  • 2022Suppression du délai de réflexion obligatoire : Les femmes peuvent désormais décider elles-mêmes, en concertation avec leur médecin, du moment où elles se sentent prêtes à avorter.

 

Législation en vigueur : 

  • L’avortement est autorisé sans obligation de justification jusqu’à 24 semaines de grossesse (26 semaines d'aménorrhée), même si en pratique, les médecins limitent en général l'intervention à 22 semaines de grossesse (24 semaines d'aménorrhée).
  • Une consultation avec un médecin est obligatoire avant l’intervention.
  • L’avortement doit être pratiqué dans une clinique agréée. Pour une interruption médicale de grossesse (IMG), cela doit être réalisé dans un hôpital.
  • Les avortements pratiqués en clinique agrée sont financés par l’État, tandis que ceux réalisés à l’hôpital sont pris en charge par l’assurance maladie.

 

  • Après 24 semaines de grossesse, l'avortement n'est possible que sous certaines conditions :
  1. L’enfant à naître doit être atteint d’une pathologie si grave que les experts médicaux considèrent tout traitement après la naissance comme impossible. Le diagnostic et le pronostic ne doivent laisser aucun doute.
  2. Il doit être établi que le fœtus souffre déjà ou souffrira très probablement après la naissance, sans perspective d’amélioration.
  3. La mère doit formuler une demande explicite d’interruption de grossesse en invoquant la souffrance physique ou psychologique causée par la situation.
  4. Le médecin doit avoir informé en détail les parents du diagnostic et du pronostic. Médecin et parents doivent être convaincus qu’il n’existe aucune alternative raisonnable pour l’enfant.
  5. Un autre médecin indépendant doit examiner l’enfant et fournir un avis écrit, attestant que toutes les conditions légales et médicales sont remplies.
  6. La grossesse doit être interrompue avec la « diligence requise » et selon les principes de précaution médicale.

 

  • L'« euthanasie des nouveau-nés » est autorisée dans les conditions suivantes :
  1. La souffrance de l’enfant doit être considérée comme insupportable et sans espoir d’amélioration selon l’état actuel des connaissances médicales. Le diagnostic et le pronostic ne doivent laisser aucun doute.
  2. Les points 4 à 6 mentionnés ci-dessus doivent également être respectés pour l'« euthanasie » d’un nouveau-né.

 

 

Sources :

Angleterre, Écosse et Pays de Galles

 

Taux de recours à l'avortement :

  • Angleterre & Pays de Galles : 20,6 avortements pour 1000 femmes en âge de procréer (en 2022).
  • Écosse : 16,1 avortements pour 1000 femmes en âge de procréer

 

Nombre d'avortements :

  • Angleterre & Pays de Galles : En 2022, on compte 252 122 avortements pour 605 479 naissances vivantes. Cela représente un record du nombre d’avortements depuis 1967 et le plus faible nombre de naissances vivantes depuis 2002.
  • Écosse : En 2023, on compte 18 207 avortements pour 45 935 naissances vivantes. On observe la même tendance qu’en Angleterre et au Pays de Galles : hausse des avortements et baisse des naissances vivantes.

 

Évolution historique de l’avortement en Angleterre et au Pays de Galles :

  • 1967 Abortion Act : L’avortement est légalisé jusqu’à 28 semaines de grossesse, sous certaines conditions.
    1990 Human Fertilisation and Embryology Act : Le délai légal est réduit à 24 semaines (26 semaines d'aménorrhée).

 

Législation en vigueur :

  • L’avortement doit être pratiqué par un médecin agréé.
  • Il doit être approuvé par deux médecins, qui doivent attester de bonne foi* qu’au moins un des motifs légaux s’applique.
  • Jusqu’à 24 semaines de grossesse, l'avortement est possible pour des raisons socio-économiques, comme un risque pour la santé physique ou mentale de la femme ou de ses enfants déjà nés, ou encore des difficultés financières.

 

  • Les avortements après 24 semaines de grossesse sont autorisés si au moins l’un des critères suivants est rempli :
  1. Mise en danger de la vie de la femme.
  2. Risque important que l’enfant naisse avec une malformation physique ou mentale entraînant un handicap grave.
  3. Risque de dommages graves et permanents pour la santé physique ou mentale de la femme enceinte.

 

  • La condition selon laquelle l’évaluation médicale doit être faite « de bonne foi » ne signifie pas que l’avortement est nécessairement la meilleure solution. Cela signifie simplement que le médecin a pris sa décision de manière honnête et sans négligence. Ce qui rend un avortement légal, c’est la conviction du médecin qu’il existe des raisons apparentes de le pratiquer, et non la preuve que ces raisons sont réelles.
  • Exemple : Si deux médecins estiment de bonne foi qu’un avortement présente moins de risques pour la santé physique ou mentale de la femme que poursuivre la grossesse, l’intervention est légale – même si l’on découvre par la suite que continuer la grossesse aurait été plus sûr (par exemple, si l’avortement entraîne de graves complications). De plus, le médecin n’a pas à vérifier si la femme est réellement en difficulté financière si elle déclare ce motif.

 

Évolution du taux de fécondité en Grande-Bretagne de 1950 à 2023 et projections jusqu'en 2050 :

Statistik: Großbritannien: Fertilitätsrate von 1950 bis 2023 und Prognosen¹ bis 2050 | Statista

Le graphique montre l'évolution du taux de fécondité au Royaume-Uni de 1950 à 2023, ainsi que des projections jusqu'en 2050, révélant une forte baisse depuis les années 1960 et une stabilisation à un niveau bas depuis les années 2000.
Le taux de fécondité correspond au nombre moyen d’enfants par femme.

 

Irlande du Nord

 

Taux de recours à l'avortement :

  • 5,52 pour 1000 femmes (en 2022-2023).

 

Nombre d'avortements :

  • 2168 Abtreibungen sur la période 2022-2023.
  • En 2022, 20 908 naissances vivantes ont été enregistrées.
  • Depuis la dépénalisation en octobre 2019, le nombre d'avortements ne cesse d’augmenter.

 

Évolution historique de l'avortement en Irlande du Nord :

 

  • Contrairement aux autres nations du Royaume-Uni, l’Abortion Act de 1967 n’a pas été appliqué en Irlande du Nord. L’avortement n’était autorisé que dans de rares cas d’urgence médicale.
  • 2019Northern Ireland (Executive Formation etc.) Act : À la suite d'une intervention du Parlement britannique, le gouvernement nord-irlandais a été contraint de légaliser et mettre en place des services d’avortement.
  • 2020 – Le gouvernement nord-irlandais a adopté une réglementation plus précise encadrant l’avortement.

 

Législation en vigueur :

  • L'avortement est possible jusqu'à 12 semaines de grossesse (11 semaines et 6 jours) sans obligation de justification, à condition qu'un professionnel de santé atteste que ce délai n'est pas dépassé.
  • Entre 12 et 24 semaines, l'avortement n'est possible que si la poursuite de la grossesse représente un risque plus important pour la santé physique ou mentale de la femme que l'interruption de grossesse.
  • Après 24 semaines de grossesse, un avortement n'est autorisé que dans les cas suivants :
  1. La poursuite de la grossesse met en danger la vie de la femme.
  2. Il existe un risque grave que la poursuite de la grossesse entraîne des dommages physiques ou psychologiques durables pour la femme.
  3. Présence d’anomalies fœtales graves ou létales.

 

 

Sources :

 

 

Taux de recours à l'avortement :

  • 5,49 avortements pour 1000 femmes (en 2022).

 

Nombre d'avortements :

  • On estime à 65 528 le nombre d'avortements par an en Italie.
  • En 2023, on recense environ 379 300 naissances en Italie. Depuis 2010, une baisse continue de la natalité est observée.


Nombre de naissances en Italie de 2010 à 2023 :

Statistic: Number of births in Italy from 2010 to 2023 | Statista

La population italienne vieillit rapidement en raison de la baisse des naissances. En 2024, l’âge moyen est estimé à 46,6 ans, soit 3,2 ans de plus qu’en 2010. Les projections indiquent qu’il pourrait atteindre 50,8 ans en 2030 et 53,6 ans en 2050.

 

Évolution historique de l'avortement en Italie :

  • 1978 Adoption de la « legge 194 » : Cette loi a légalisé l'avortement sous certaines conditions. Les femmes peuvent avorter dans les 90 premiers jours de grossesse si leur santé physique ou mentale est en danger. Au-delà de ce délai, l'avortement n'est autorisé qu'en cas de risque grave pour la santé de la femme ou en présence de malformations ou d’anomalies graves du fœtus.
  • 2020Assouplissement des règles sur l'IVG médicamenteuse : Le délai a été prolongé de sept à neuf semaines. L'hospitalisation obligatoire de trois jours a été supprimée, et ces « médicaments » sont désormais plus facilement accessibles.
  • 2024Inclusion de mouvements pro-vie dans les consultations pré-IVG : Une nouvelle loi autorise désormais des membres qualifiés de mouvements pro-vie à participer aux consultations obligatoires avant un avortement. La Première ministre en exercice, Giorgia Meloni, connue pour ses positions pro-vie, a également lancé plusieurs mesures de soutien aux femmes enceintes en difficulté.

 

Opinion favorable à la légalisation de l'avortement en Italie de 2014 à 2023 :

Statistic: Favorability toward legalization of abortion in Italy from 2014 to 2023 | Statista

Pour cette étude, 1 000 Italiens âgés de 16 à 74 ans ont été interrogés entre 2014 et 2023. En 2022, la formulation des questions a été modifiée : au lieu de demander aux personnes si elles étaient favorables à ce que l'avortement soit « autorisé à la demande de la femme » ou « autorisé sous certaines conditions, comme en cas de viol », les options sont devenues « légal dans tous les cas » ou « légal dans la plupart des cas ».

 

Législation en vigueur :

  • Avant la 90ᵉ jour de grossesse, l’avortement est autorisé sous les conditions suivantes :
  1. La poursuite de la grossesse doit mettre en danger la santé mentale ou physique de la femme.
  2. La femme enceinte doit consulter un centre public de conseil familial, un établissement médico-social agréé ou un médecin de confiance pour demander une interruption volontaire de grossesse.
  3. Un entretien neutre et indépendant est obligatoire, abordant les circonstances qui motivent la demande d’avortement. Une aide pour surmonter ces difficultés doit également être proposée.
  4. Un examen gynécologique est requis pour confirmer la grossesse et en dater précisément le terme.
  5. Après l'entretien, un délai de réflexion de sept jours doit être respecté avant de procéder à l’intervention.
  • Un avortement au-delà du délai de 90 jours n'est autorisé que si la vie de la femme enceinte est gravement menacée ou si des malformations ou anomalies ont été détectées chez le fœtus.
  • En Italie, les médecins ont le droit de refuser de pratiquer un avortement pour des raisons de conscience. Une seule exception existe : si la vie de la femme est en danger immédiat. En 2019, 68,4 % des gynécologues auraient refusé de pratiquer des avortements pour objection de conscience. Selon plusieurs sources, le nombre de médecins « pro-vie » ne cesse d’augmenter.

 

Sources :

Taux de recours à l'avortement :

  • Environ 15 avortements pour 1000 femmes de 15 à 44 ans.

 

Nombre d'avortements :

  • Environ 34 600 avortements en 2024.
  • À titre de comparaison, on comptait la même année seulement 91 807 naissances.
  • Cela correspond à environ 376 avortements pour 1 000 naissances.

 

Évolution historique de l'avortement en Grèce :

  • Jusqu'en 1986, l'avortement était officiellement illégal, bien que pourtant largement pratiqué. De nombreux médecins en réalisaient clandestinement dans leurs cabinets. Le gouvernement, proche de l'Église orthodoxe grecque, défendait une politique nataliste, qui était cependant désapprouvée par une grande partie de la population. L’avortement faisait alors partie intégrante de la « planification familiale » courante.
  • En 1981, le parti social-démocrate (PA.SO.K.) arrive au pouvoir, avec notamment la légalisation de l’avortement comme l'un des points de son programme électoral.
  • En 1983, les socialistes mettent en place un service national de santé, doté d’un mandat légal qui l’oblige à informer la population sur les méthodes médicales de contraception. S’ils affichent d’abord la volonté de mieux encadrer la maîtrise des naissances et de réduire le recours à l’avortement grâce aux moyens contraceptifs, le gouvernement délaisse rapidement ce sujet au profit d’autres priorités.
  • En 1986, le gouvernement socialiste adopte une nouvelle loi qui légalise l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse, quel qu’en soit le motif. Par cette réforme, la Grèce rejoint alors les pays les plus libéraux d’Europe en matière de législation sur l’avortement, aux côtés de la Suède, de la Norvège, du Danemark et de l’Autriche. La loi prévoit également que les avortements soient pris en charge par le système national de santé.
  • La Grèce reste aujourd’hui confrontée à une fécondité en baisse constante et à un recours important à l’avortement.

 

Législation en vigueur :

  • Un avortement est légal dans les cas suivants :
    • Jusqu’à la 12e semaine de grossesse, sans condition particulière.
    • Jusqu’à la 19e semaine, en cas de viol, d’inceste ou d’abus, ou encore pour les femmes mineures.
    • Jusqu’à la 24e semaine, lorsqu’il existe de fortes suspicions d’anomalies fœtales graves.
    • Sans limite de temps, si la vie de la femme est en danger ou s’il existe un risque de séquelles physiques ou psychiques graves et durables, attesté par un médecin spécialiste.
  • Le consentement de la femme enceinte est obligatoire.
  • L’intervention ne peut être pratiquée que par un gynécologue-obstétricien qualifié, en présence d’un anesthésiste.

 

Sources :

 

Taux de recours à l'avortement :

  • Environ 2,7 avortements pour 1000 femmes en âge de procréer, en 2021.

 

 

Nombre d'avortements :

  • En 2021, environ 43 000 avortements ont été recensés en Turquie.
  • La même année, le pays enregistre le taux de fécondité le plus faible jamais obstervé, avec seulement 1,7 enfant par femme.
  • Au total, on compte 1 079 842 naissances vivantes en 2021.
  • Cela correspond à environ 40 avortements pour 1 000 naissances.

 

Évolution historique de l'avortement en Turquie :

  • 1858 – Le code pénal (article 193) de l'Empire ottoman interdit l'avortement. Aider une femme à avorter ou la forcer à prendre des médicaments ou d'autres substances à cet effet est passible de prison ou de travaux forcés.
  • Fin XIXe - début XXe siècle – Bien que la majorité de la population semble de pas considérer l'avortement comme un problème moral, un rapport consulaire britannique de 1878 évoque l’« ampleur alarmante » du recours à l’avortement chez les musulmans. Les élites ottomanes commencent à porter un regard critique sur l'avortement, ce que les historiens expliquent par l’influence des modèles européens et par une politique nataliste visant à enrayer le déclin de la population musulmane dans un empire multiethnique et multireligieux. En 1889, un journal ottoman qualifie l’avortement de « crime terrible » et affirme que la vie commence dès la conception.
  • 1923 – Après trois années de guerre d'indépendance, la République turque est proclamée. Le nouveau gouvernement poursuit la politique nataliste de l'époque ottomane, la Première Guerre mondiale et la guerre d'indépendance ayant entraîné une forte baisse de la population.
  • 1930 – Une loi interdisant la contraception et l'avortement est adoptée. Des mesures incitatives sont également mises en place pour encourager la formation de familles nombreuses.
  • Années 1960 – Le regard du gouvernement sur la croissance démographique change. Celle-ci est désormais perçue comme un obstacle au développement économique souhaité.
  • 1965 – Une loi sur la planification familiale autorise la contraception, mais l’avortement reste interdit, bien que largement pratiqué. La volonté du gouvernement de réduire le taux de natalité ouvre cependant peu à peu le débat sur la légalisation de l'avortement.
  • Années 1960 à 1980 – Le débat sur la légalisation de l'avortement divise les partis politiques. Les opposants, issus du centre droit et de la droite, invoquent la menace pour les valeurs morales et la famille. Ils estiment que la planification familiale doit se faire sans avortement. Les partisans, plutôt centristes et de gauche, soulignent que l’avortement est déjà largement pratiqué, souvent dans des conditions dangereuses, et qu’il faut donc le légaliser et le contrôler. En 1982, on estime à 200 000 le nombre d’avortements illégaux pratiqués.
  • 1983 – L’avortement est légalisé en Turquie. En pratique, de nombreux hôpitaux refuseraient toutefois de le pratiquer, notamment depuis les années 2010, ce qui limite son accès.

 

 

Législation en vigueur :

  • L'avortement est légal sans justification jusqu'à la 10e semaine de grossesse.

 

  • Au-delà de la 10e semaine, l'avortement est autorisé dans les cas suivants :
    • si la grossesse constitue une menace immédiate pour la vie de la mère ;
    • si une grave malformation de l’enfant ou un risque de handicap est diagnostiqué.
    • Un rapport signé par un gynécologue-obstétricien et un spécialiste du domaine concerné doit confirmer le diagnostic.

 

  • Conditions pour les grossesses résultant d'une infraction pénale :
    • En cas de viol ou d’une infraction comparable (agression sexuelle, maltraitance, ou relation sexuelle avec une mineure), l’avortement est autorisé jusqu’à la 20e semaine de grossesse. Il doit toutefois être pratiqué dans un hôpital par des médecins spécialisés.
    • Si l’auteur de l’infraction est le mari de la femme enceinte, l’avortement reste possible même si la victime ne porte pas plainte ou retire sa plainte. Autrement dit, la décision d’interrompre la grossesse est indépendante de celle d’engager ou non des poursuites.
    • Si la grossesse résulte d’une infraction liée à une procréation médicalement assistée, par exemple lorsqu’un matériel génétique étranger a été utilisé volontairement ou par négligence, l’avortement peut également être autorisé.
    • Le mariage entre proches parents est interdit en Turquie, mais une relation incestueuse entre adultes consentants ne constitue pas une infraction pénale. Une grossesse issue d’une telle relation ne relève donc pas des cas mentionnés ci-dessus.

 

  • Les femmes mariées doivent obtenir l'accord de leur époux.
  • Les femmes mineures doivent obtenir l'autorisation de leur représentant légal.
  • L’avortement doit être pratiqué par un gynécologue ou un médecin généraliste spécialement formé. Les premiers peuvent intervenir dans leur cabinet, les seconds uniquement dans une clinique agréée.
  • L’avortement médicamenteux par mifépristone et misoprostol n’est en aucun cas autorisé. La mifépristone n’est pas homologuée en Turquie, et le misoprostol n’est autorisé que pour des usages non gynécologiques

 

 

Sources :

 

Taux de recours à l'avortement :

  • 0,03 pour 1000 femmes (en 2022).

 

Nombre d'avortements :

  • 161 avortements légaux en 2022.
  • En 2020, on comptait encore 1074 avortements légaux.
  • Selon les estimations, 150 000 à 200 000 avortements illégaux sont pratiqués chaque année, soit par l’utilisation de pilules abortives, soit par des déplacements à l’étranger.

 

Évolution de l'âge moyen des mères à l'accouchement, selon le nombre de naissance, de 2012 à 2022 :

Statistik: Polen: Entwicklung des Durchschnittsalters von Müttern bei der Geburt, aufgeschlüsselt nach Anzahl der Kinder, im Zeitraum 2012 bis 2022 (in Jahren) | Statista

 

 

Évolution historique de l'avortement en Pologne :

  • 1932Réforme du Code Pénal : La Pologne autorise pour la première fois dans son Code Pénal l’avortement en cas de danger pour la vie ou la santé de la femme, ainsi qu’en cas de grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste. À l’époque, cette législation est considérée comme l’une des plus libérales d’Europe en matière d’avortement.
  • 1956 –  Nouvelle libéralisation sous le régime communiste : L'avortement est désormais autorisé pour des motifs économiques ou personnels, entraînant une forte augmentation du nombre d'avortements.
  • 1993Après la chute du régime communiste : Une nouvelle loi ne permet l'avortement que dans trois cas : danger pour la vie ou la santé de la femme, grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste, ou malformation grave et incurable du fœtus.
  • 2020Décision de la Cour constitutionnelle : La Cour constitutionnelle polonaise juge que l'avortement en cas de malformation grave et incurable du fœtus est inconstitutionnel. Cette décision provoque de nombreuses manifestations, car jusqu'alors, 90 % des avortements légaux en Pologne étaient pratiqués pour ce motif.

 

Législation en vigueur :

  • L'avortement n'est autorisé que sous l'une des deux conditions suivantes :
  1. La grossesse met en danger la vie ou la santé de la femme.
  2. La grossesse résulte d'un crime, comme un viol ou un inceste, à condition que cela ait lieu dans les 12 premières semaines de grossesse.

 

 

Sources :

Taux de recours à l'avortement :

  • En 2020 : 9,5 avortements pour 1000 femmes âgées de 15 à 39 ans
  • En 2023 : 10,64 avortements pour 1000 femmes âgées de 15 à 39 ans

 

Nombre d'avortements :

  • En 2020 : 64 895 avortements pour un total de 293 457 naissances vivantes
  • En 2023 : 45 186 avortements pour un total de 176 981 naissances vivantes

 

Évolution historique de l'avortement en Ukraine :

  • 1922-1991 L'Ukraine fait partie de l'Union soviétique, et ce sont donc les lois de l'URSS qui s'y appliquent.  La législation, globalement assez libérale, considère l’avortement comme un « droit des femmes » et un outil de « contrôle des naissances ». Cela a entraîné des taux d’avortement extrêmement élevés.
  • 2004 – La limite légale de l’avortement est fixée à la 12e semaine de grossesse.
  • 2012-2017 – Plusieurs propositions de loi visant à restreindre l’accès à l’avortement ont été déposées, mais aucune n’a été adoptée.
  • Depuis 2022 – La guerre entre la Russie et l’Ukraine affecte profondément la vie quotidienne de la population. Les variations du nombre d’avortements s’expliquent en partie par le départ de nombreuses femmes ukrainiennes.

 

Législation en vigueur :

  • Un avortement est légal, sans condition particulière, au cours des 12 premières semaines de grossesse.
  • Il est autorisé jusqu’à la 22e semaine dans certaines situations :
    • pour des raisons médicales mettant en danger la vie de la mère ou susceptibles d’altérer gravement la « qualité de vie » de l’enfant (y compris en cas de troubles psychiques) ;
    • si la femme enceinte a moins de 15 ans ou plus de 45 ans ;
    • si la grossesse résulte d’un viol.
  • Les mineures de moins de 14 ans doivent obtenir l’accord d’un représentant légal.
  • Toute personne qui pratique un avortement sans qualification médicale, réaliste un avortement illégal ayant des conséquences sur la santé de la femme, ou contraint une femme à avorter contre sa volonté, est passible de poursuites pénales.

 

Sources :

Taux de recours à l'avortement :

  • 25 avortements pour 1000 femmes (en 2022).

 

Nombre d'avortements :

  • En 2022, on estime à 450 000 le nombre d'avortements en Russie.
  • Le nombre d'avortements en Russie est en baisse constante depuis le début des années 2000.
  • Le pic a été atteint dans les années 1990, peu après l'effondrement de l'Union soviétique, avec un taux d'avortement de 114 pour 1 000 femmes et plus de 4 millions d'avortements par an.
  • Jusqu’en 2007, il y a eu en Russie plus d’avortements que de naissances vivantes. Pendant plusieurs années, les deux tiers des grossesses se terminaient par une interruption volontaire de grossesse. En 2012, cette proportion était encore d’un tiers.
  • La tendance actuelle montre une baisse du nombre d'avortements et une hausse des naissances vivantes.

 

Taux de fécondité en Russie de 1950 à 2023 et projections jusqu'en 2050 :

Statistik: Russland: Fertilitätsrate von 1950 bis 2023 und Prognosen¹ bis 2050 | Statista

Le taux de fécondité correspond au nombre moyen d'enfants par femme.

 

Évolution historique de l'avortement en Russie :

  • Années 1920 Début de l'Union Soviétique : La Russie est l'un des premiers pays au monde à légaliser l'avortement. Cette décision vise notamment à rompre avec les normes sociales traditionnelles et à favoriser l’intégration des femmes dans le monde du travail, conformément aux objectifs des bolcheviks.
  • 1936La Russie de Staline : Joseph Staline interdit l'avortement, sauf en cas d'urgence médicale. Cette mesure vise notamment à augmenter la population.
  • 1955 Après Staline et période de dégel : Après la mort de Staline, l’avortement est à nouveau légalisé sous Nikita Khrouchtchev.
  • Années 1970 et 1980 L'URSS de Brejnev : L'avortement reste très répandu, avec l'un des taux les plus élevés au monde. Il est souvent utilisé comme principal moyen de contraception.
  • Années 1990Après la chute de l'URSS : L'avortement reste légal et atteint son pic historique.
  • Années 2000 jusqu'à aujourd'hui Baisse du taux d’avortement : Le gouvernement russe met en place diverses mesures pour réduire le nombre d’avortements, tout en poursuivant une politique nataliste.

 

Législation en vigueur :

  • L'avortement est autorisé jusqu’à la 12ᵉ semaine de grossesse (14e semaine d'aménorrhée), sans qu’aucune justification particulière ne soit requise.
  • Un avortement peut être pratiqué jusqu’à la 22ᵉ semaine de motif médical spécifique ou si la grossesse résulte d’un viol.
  • Les femmes envisageant un avortement doivent obligatoirement suivre une consultation préalable, suivie d’un délai de réflexion de sept jours.
  • Ces dernières années, l’accès à l’avortement a fait l’objet de restrictions accrues. Dans certaines régions de Russie, il est désormais interdit de pratiquer des avortements dans des cliniques privées. L’accès aux médicaments tels que la mifépristone et le misoprostol est également soumis à un strict contrôle gouvernemental.

 

 

Sources :

Taux de recours à l'avortement en Europe, selon le pays, de 2020 à 2022 :Statistik: Rate der jährlichen Schwangerschaftsabbrüche in ausgewählten europäischen Ländern in den Jahren 2018 bis 2020 (je 1.000 Frauen) | Statista
Plus de statistiques sur Statista

Le taux de recours à l'avortement correspond au nombre d'avortements par an pour 1000 femmes. Par exemple, en France en 2022, il y a eu 14,1 avortements pour 1000 femmes.

Amérique du Nord

Chiffres & Infos sur l'avortement en Amérique du Nord

Taux de recours à l'avortement :

  • En 2023, environ 15,9 avortements pour 1 000 femmes en âge de procréer (15 à 44 ans) ont été recensés.

 

 

Infographic: U.S. Abortion Rate Ticks Up After Three-Decade Decline | Statista

Le graphique montre l’évolution du taux d’avortement depuis l’arrêt Roe v. Wade en 1973. Après trois décennies de baisse, une légère hausse est observable entre 2017 et 2020.

 

 

 

Nombre d'avortements :

  • En 2023, environ 1 037 000 avortements ont été recensés pour 3 591 328 naissances vivantes.
  • Par rapport à 2020, cela représente une hausse du nombre d'avortements d’environ 11 %, soit quelque 107 000 avortements de plus en 2023.
  • C’est à New York que le nombre d’avortements a été le plus élevé : 119 940 interruptions de grossesse y ont été pratiquées, ce qui correspond à environ 33 % des grossesses enregistrées dans l’État.
  • Malgré les interdictions récemment introduites dans certains États américains, on observe une nette augmentation du nombre total d’avortements. Une explication possible serait une hausse marquée dans les États où la législation reste plus permissive.

 

 

Évolution du taux d’avortement dans les différents États américains depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade en 2022

Statistic: Percent change in the abortion rate since the overturning of Roe v. Wade in the United States between April and August 2022, by state | Statista

La statistique montre l’évolution estimée du taux d’avortement aux États-Unis depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade en 2022, État par État. Une partie des données a été estimée pour compenser des valeurs manquantes. Plus la part des données estimées est élevée, plus l’incertitude liée à ces chiffres augmente.

 

 

Évolution historique de l'avortement aux États-Unis :

Die USA haben eine bewegte Geschichte bezüglich der gesetzlichen Regelung von Abtreibungen:

  • Années 1960 – Certains États commencent à assouplir les lois sur l’avortement jusque-là en vigueur.
  • 1973 – Roe v. Wade : Dans le cadre de cette affaire judiciaire emblématique, la Cour suprême décide que le droit constitutionnel à la vie privée inclut le droit d’une femme à avorter. Cette décision invalide ainsi la majorité des restrictions imposées par les États concernant l’avortement au cours du premier trimestre.
  • 2022 – Dobbs v. Jackson Women's Health Organization : Cette affaire conduit à l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, laissant désormais à chaque État la possibilité d’adopter sa propre législation sur l’avortement.

 

 

 

« Vous définiriez-vous plutôt comme pro-choice ou pro-life ? »

Statistic: Would you consider yourself pro-choice or pro-life? | Statista

Lors d’entretiens téléphoniques, la question suivante a été posée à des Américains :
« Vous définiriez-vous plutôt comme pro-choice ou pro-life ? »

 

Législation en vigueur :

Depuis la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, les lois sur l’avortement varient fortement d’un État à l’autre aux États-Unis :

 

  • Alabama, Dakota du Sud, Arkansas, Oklahoma, Texas : Ces États appliquent actuellement les lois les plus strictes en matière d’avortement. L’avortement y est interdit dans tous les cas, sauf si la vie de la mère est en danger. Il n’existe aucune exception en cas de viol ou d’inceste.

 

  • Oregon, Nouveau-Mexique, Colorado, Alaska, Vermont, New Jersey : Ces États n’imposent aucune restriction à l’avortement. Les femmes enceintes n’ont pas à respecter de délai de réflexion, n’ont pas à justifier leur décision, et il n’existe aucune limite de temps pour recourir à une IVG. Par ailleurs, la prescription de médicaments abortifs peut se faire par téléconsultation.

 

 

Les Américains sont-ils favorables à la légalisation de l’avortement ? (2014–2023)

Statistic: Favorability toward legalization of abortion in the United States from 2014 to 2023 | Statista

Informations complémentaires : entre 2014 et 2021, les réponses favorables à l’avortement regroupaient les formulations suivantes :
« Autorisé dès qu’une femme le souhaite » ou
« Autorisé dans certains cas, par exemple en cas de viol ».

À partir de 2022, les réponses favorables à l’avortement étaient formulées ainsi :
« Légal dans tous les cas » ou
« Légal dans la plupart des cas ».

 

 

 

Sources :

Taux de recours à l’avortement :

  • On compte actuellement environ 12,6 avortements pour 1000 femmes en âge de procréer.

 

Nombre d’avortements recensés au Canada en 2022, selon l’âge des femmes concernées. 

Statistic: Number of abortions reported in Canada in 2022, by patient age | Statista

Ces dernières années, l'IVG par voie médicamenteuse est devenue plus accessible dans les structures de soins primaires (comme les cabinets médicaux ou les cliniques publiques).

Cependant, la plupart de ces avortements ne figurent pas dans les tableaux de données. Les chiffres déclarés sous-estiment donc l’ampleur réelle des avortements pratiqués au Canada. 

 

 

Nombre d’avortements :

  • En 2022, 97 211 avortements ont été recensés au Canada pour 351 679 naissances vivantes, soit le chiffre le plus bas depuis 2005.
  • Parmi ces avortements, 60,5 % étaient chirurgicaux et 39,5 % médicamenteux. 

 

 

Évolution historique de l'avortement au Canada :

  • 1969 – L’avortement est légalisé au Canada dans certaines circonstances.
  • 1988R. c. Morgentaler : Cette affaire judiciaire aboutit à la légalisation complète de l’avortement au Canada. La Cour suprême estime que les lois jusque là en vigueur enfreignaient les droits garantis aux femmes par la Charte canadienne des droits et libertés, notamment ceux à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne.

 

 

Législation en vigueur :

  • Il n’existe aucune réglementation légale encadrant l’avortement au Canada.

 

 

 

Sources :

Südamerika

Zahlen und Fakten zur Abtreibung in Südamerika

Abtreibungsrate:

  • Zwischen 2015 und 2019 lag die jährliche Rate bei etwa 28 Abtreibungen pro 1.000 Frauen im gebärfähigen Alter (15–49 Jahre).

 

 

Abtreibungszahlen:

  • Im gleichen Zeitraum gab es jährlich etwa 123.000 Abtreibungen.
  • Aufschlüsselung:
    • Von rund 537.000 Schwangerschaften pro Jahr waren etwa 351.000 ungewollt. Von diesen ungewollten Schwangerschaften endeten rund 123.000 mit einer Abtreibung.

 

 

Geschichtliche Entwicklung von Abtreibung in Ecuador:

  • 1837 – Der erste Entwurf des Strafgesetzbuches verbot jegliche Form der Abtreibung. Das Gesetz legte fest, dass Abtreibungen nicht aus ökonomischen, sozialen oder persönlichen Gründen vorgenommen werden durften. Abtreibungen galten auch unabhängig vom Gesundheitszustand des ungeborenen Kindes als illegal. Allerdings war die strafrechtliche Verfolgung nicht besonders konsequent.
  • 1938 wurde Abtreibung in bestimmten Ausnahmefällen legalisiert: wenn das Leben der Frau in Gefahr ist oder wenn eine Frau mit geistiger Behinderung infolge einer Vergewaltigung schwanger wurde.
  • 2021 erging ein Urteil des Verfassungsgerichts, das Abtreibungen im Falle einer Vergewaltigung entkriminalisierte. Daraufhin wurde das Parlament beauftragt, klare gesetzliche Rahmenbedingungen zu schaffen.
  • 2022 verabschiedete das Parlament neue Regelungen, die es erwachsenen Frauen nach einer Vergewaltigung in städtischen Gebieten erlauben, bis zur 12. Schwangerschaftswoche (SSW) abzutreiben, und bis zur 16. SSW für Minderjährige sowie für Erwachsene in ländlichen Gebieten. Die Regelung wurde mit 75 Ja-Stimmen, 41 Nein-Stimmen und 14 Enthaltungen angenommen.

 

 

 

Anzahl freiwilliger Abtreibungsfälle, die in Ecuador zwischen 2014 und 2018 vor Gericht landeten – nach Provinzen aufgeschlüsselt

Statistic: Number of voluntary abortion cases that ended up in trial in Ecuador from 2014 to 2018, by province  | Statista

 

 

 

Aktuelle Gesetzeslage:

  • In Ecuador ist eine Abtreibung derzeit unter folgenden Bedingungen legal:
    • Die Fortführung der Schwangerschaft würde das Leben der Mutter gefährden.
    • Die Schwangerschaft ist das Resultat einer Vergewaltigung. Dabei sind folgende zeitliche Begrenzungen einzuhalten: bis zur 12. SSW für erwachsene Frauen in städtischen Gebieten – bis zur 16. SSW für Minderjährige sowie für Erwachsene in ländlichen Gebieten.
  • Abtreibungspillen wie Mifepriston und Misoprostol sind verschreibungspflichtig zugelassen.
  • Die Abtreibung muss von einem zugelassenen Arzt durchgeführt werden.
  • Sie darf nur mit Zustimmung der Schwangeren durchgeführt werden. Ist sie nicht in der Lage, diese Zustimmung zu erteilen, muss die Einwilligung ihres Ehemannes, Partners, eines nahen Angehörigen oder ihres gesetzlichen Vertreters vorliegen.

 

 

 

Quellen: 

Abtreibungsrate:

  • In den Jahren 2015-2019 betrug die jährliche Rate etwa 32 Abtreibungen pro 1.000 Frauen im gebärfähigen Alter  (15–49 Jahre).

 

 

 

Abtreibungszahlen:

  • Im selben Zeitraum gab es jährlich etwa 1.830.000 Abtreibungen.
  • Aufschlüsselung:
    • Von rund 5.520.000 Schwangerschaften pro Jahr waren etwa 3.810.000 ungewollt. Von diesen ungewollten Schwangerschaften endeten rund 1.830.000 mit einer Abtreibung.

 

 

 

Zustimmungsgrad zur Abtreibung in Brasilien Stand Januar 2025 – nach Geschlecht und Altersgruppe

Statistic: Level of agreement with abortion in Brazil as of January 2025, by gender and age group | Statista

Insgesamt wurden 2.500 Brasilianerinnen und Brasilianer im Rahmen von Telefoninterviews befragt.

  • Blauer Balken = Zustimmung zur Abtreibung
  • Schwarzer Balken = Ablehnung der Abtreibung

Der obere Teil der Statistik bezieht sich auf das Geschlecht der Befragten, der untere Teil auf die jeweilige Altersgruppe.

 

 

 

Geschichtliche Entwicklung von Abtreibung in Brasilien:

  • 1940 wurde im brasilianischen Strafgesetzbuch verankert, dass eine Abtreibung nur in Fällen von Vergewaltigung oder bei drohender Lebensgefahr für die Mutter legal ist. Abtreibung wird als „Straftat gegen das Leben“ eingestuft.
  • 2012 wurden bestimmte Anomalien des Embryos als zulässiger Grund für eine Abtreibung ergänzt.

 

 

 

Aktuelle Gesetzeslage:

  • Eine Abtreibung ist unter folgenden Bedingungen legal:

    • Wenn die Fortführung der Schwangerschaft das Leben der Mutter gefährden würde. In diesem Fall muss eine Bestätigung von drei qualifizierten Ärzten vorliegen.
    • Wenn die Schwangerschaft das Resultat einer Vergewaltigung ist. Hierzu gehören in der Regel ein Bericht über eine zum Tatzeitpunkt durchgeführte ärztliche Untersuchung sowie die entsprechende polizeiliche Erfassung des Vorfalls. Gegebenenfalls kann auch eine gerichtliche Anordnung erforderlich sein.

     

 

Quellen:

Asie

Chiffres & Infos sur l'avortement en Asie

Abtreibungsrate:

  • 28 Abtreibungen pro 1.000 Frauen (Stand 2021)

 

Abtreibungszahlen:

  • Im Jahr 2022 wurden ca. 9.000.000 Abtreibungen vorgenommen.
  • Im selben Jahr gab es geschätzte 9.560.000 Lebendgeburten.

 

 

Statistik: China: Anzahl der Geburten pro Jahr in China in den Jahren 2013 bis 2023 (in Millionen) | Statista

Die Bevölkerung Chinas ist im Jahr 2023 zum ersten Mal geschrumpft. Prognosen sehen die Bevölkerungsentwicklung Chinas auch in den kommenden Jahren als rückläufig an. Das Durchschnittsalter in China steigt ebenfalls rapide an. Durch diese demografische Entwicklung hat China im Jahr 2023 den Rang des bevölkerungsreichsten Landes der Welt an Indien verloren.

 

Geschichtliche Entwicklung von Abtreibung in China:

Die Abtreibungspolitik in China ist eng mit den jeweiligen Bevölkerungsstrategien der Regierung verknüpft:

  • 1950er-Jahre: Nach der Gründung der Volksrepublik China förderte die Regierung zunächst das Bevölkerungswachstum.
  • 1979Einführung der Ein-Kind-Politik: Zur Kontrolle des Bevölkerungswachstums führte die Kommunistische Partei strikte Regeln ein: Paare durften nur noch ein Kind bekommmen. Zuwiderhandlungen wurden mit hohen Geldstrafen, Zwangsabtreibungen und Sterilisationen geahndet. 1983 wurden 14.371.843 Abtreibungen gezählt.
  • 2015Zweikind-Politik: Nun durften chinesische Paare zwei Kinder bekommen. Grund für diese Änderung war die stetig alternde Bevölkerung und ein steigender Arbeitskräftemangel. Bislang führten die Lockerungen zu keinem nennenswerten Anstieg der Geburtenrate. Das Gegenteil ist der Fall: Seit 2018 wird ein stetiger Rückgang der Geburtenzahlen verzeichnet.
  • 2021Dreikind-Politik: Die Kindergrenze wurde auf drei Kinder angehoben, gleichzeitig wurden Maßnahmen zur Reduzierung nicht medizinisch notwendiger Abtreibungen eingeführt. Die Geburtenanzahlen bleiben weiterhin rückläufig.

 

Geschlechtsselektive Abtreibung:

  • Eine weitere gravierende Folge der Ein-Kind-Politik sind massenhafte Abtreibungen von Mädchen.
  • Aufgrund sozialer und kultureller Präferenzen für männliche Kinder kam es über die Jahre hinweg zu unzähligen geschlechtselektiven Abtreibungen und einer erhöhten Sterblichkeitsrate weiblicher Säuglinge.
  • Trotz des Verbots der pränatalen Geschlechtsbestimmung in den 1980er-Jahren wurden geschlechtsselektive Abtreibungen nachweislich weiterhin landesweit praktiziert.
  • In China kommen im Durchschnitt 115 Jungen auf 100 Mädchen – die Normalverteilung der Geschlechter ist 105 Jungen auf 100 Mädchen.
  • Von den weltweit 142,6 Millionen aufgrund geschlechtsselektiver Abtreibung und frühkindlicher Vernachlässigung fehlenden Frauen im Zeitraum von 1970 bis 2020 werden China 51 % zugeschrieben.
  • 2023 lebten in China rund 30 Millionen mehr Männer als Frauen.
  • Folgen dieser ungleichen Geschlechtervertreilung sind unter anderem:
    • Der Verlust des reproduktiven Potentials der fehlenden Mädchen wirkt sich langfristig auf die bereits sinkende Fertilitätsrate Chinas aus.
    • Eine voraussichtliche Zunahme des Frauenhandels und der Zwangsprostitution in den kommenden Jahrzehnten.
    • Experten prophezeien ein Anstieg von Gewalt- und Sexualdelikten.
    • Die vielen alleinstehenden Menschen (besonders Männer) führen zur weiteren Verknappung des Wohnungsmarktes.

 

Gesetzeslage:

  • Lange Zeit unterlag Abtreibung in China keinen gesetzlichen Regulierungen.
  • 2018 schränkten einige chinesische Provinzen Abtreibungen ein. Seitdem sind Abtreibungen nach der 14. Schwangerschaftswoche nur noch aus medizinischen Gründen zulässig.

 

Quellen:

Abtreibungsrate:

  • 5,3 Abtreibungen pro 1.000 Frauen im gebährfähigen Alter (Stand 2023)

 

 

Abtreibungszahlen:

  • Im Jahr 2023 wurden in Japan insgesamt 126.734 Abtreibungen durchgeführt, während es 727.288 Lebendgeburten gab.
  • Im Verhältnis kommen somit etwa 174,3 Abtreibungen auf 1.000 Lebendgeburten.

 

 

Geschichtliche Entwicklung von Abtreibung in Japan:

  • 1880 wurde Abtreibung in das japanische Strafgesetzbuch aufgenommen.
  • 1948 kam es mit der Verabschiedung des Gesetzes zum „Schutz der Eugenik“ zu einer Entkriminalisierung von Abtreibung. Das Gesetz bestand aus zwei Elementen: dem Schutz der Mutter und der eugenischen Selektion. Die Zahl der Abtreibungen stieg von 217 im Jahr 1946 auf einen Höchstwert von 1.170.143 Abtreibungen im Jahr 1955.
  • 1996 wurde das Element der eugenischen Selektion gestrichen und in das „Gesetz der mütterlichen Gesundheit“ umbenannt.
  • 2023 wurde von der japanischen Regierung erstmals eine orale Abtreibungspille zugelassen. Bis dahin wurden Abtreibungen ausschließlich operativ durchgeführt.

 

Aktuelle Gesetzeslage:

  • In Japan steht Abtreibung im Strafgesetzbuch, ist jedoch unter folgenden Bedingungen straffrei:
    • Wenn die Fortsetzung der Schwangerschaft die körperliche Gesundheit der schwangeren Person erheblich gefährden würde.
    • Wenn die Schwangerschaft durch Vergewaltigung oder eine andere gewaltsame oder drohende Handlung zustande kam.
    • Wenn die Fortsetzung der Schwangerschaft das wirtschaftliche Wohl der schwangeren Person gefährden würde.
    • Wenn das Kind, aufgrund schwerer Anomalien nicht überlebensfähig wäre.
  • Für eine Abtreibung sind sowohl die Unterschrift der betroffenen Schwangeren als auch die ihres (Ehe-)Partners erforderlich.
  • Laut Gesetz darf eine Abtreibung bis zur 22. Schwangerschaftswoche durchgeführt werden. In der Praxis erfolgen die meisten Abtreibungen jedoch noch vor der 10. Schwangerschaftswoche (SSW), da die Kosten nicht von der Krankenkasse übernommen werden. Bis zur 12. SSW werden Abtreibungen in speziell dafür vorgesehenen gynäkologischen Kliniken durchgeführt; danach ist eine Krankenhauseinweisung erforderlich, was die Kosten deutlich erhöht.

 

Quellen:

Abtreibungsrate:

  • Südkorea hatte im Jahr 2021 eine Rate von 21 Abtreibungen pro 1.000 Frauen im gebärfähigen Alter (15–49 Jahre) zu verzeichnen.

 

 

Abtreibungszahlen:

  • In den Jahren 2015–2019 gab es jährlich ca. 260.000 Abtreibungen
  • Aufschlüsselung: Von den jährlichen 756.000 Schwangerschaften in Südkorea waren waren rund 427.000 mit einem Anteil von 52 % ungewollt.
  • Von diesen ungewollten Schwangerschaften endeten etwa 260.000 mit einer Abtreibung. Das bedeutet, dass 62 % der ungewollten Schwangerschaften nicht ausgetragen wurden.

 

 

Geschichtliche Entwicklung von Abtreibung in Südkorea:

  • 1953 wurde Abtreibung in das südkoreanische Strafgesetzbuch aufgenommen, das Abtreibung verbot, außer wenn die Schwangerschaft das Ergebnis einer Vergewaltigung, eines Inzests oder schwerwiegender medizinischer Indikationen war.
  • Von 1960 bis1980 war das Hauptziel der Bevölkerungspolitik Südkoreas die Senkung der Gesamtfruchtbarkeitsrate, um internationale Hilfe für die wirtschaftliche Entwicklung zu erhalten. Trotz des offiziellen Verbots wurden Abtreibungen weit verbreitet praktiziert und von der Regierung gefördert und empfohlen. Die antinatalistischen Bestrebungen zeigten Wirkung: 1960 lag die Fertilitätsrate bei 6,0, in den 1970er-Jahren sank sie auf 4,5, in den 1980er-Jahren weiter auf 2,8 und in den 1990er-Jahren auf 1,6. Im Jahr 2023 erreichte sie mit 0,72 ihren Tiefstand.
  • 1989–2009 wurden jährlich schätzungsweise 30 bis 50 Millionen Abtreibungen durchgeführt. Davon wurden im Durchschnitt nur 5,6 Abtreibungsfälle jährlich strafrechtlich verfolgt, was auf eine äußerst begrenzte Durchsetzung der damals geltenden „Antiabtreibungsgesetze“ seitens der Regierung hinweist.
  • 2005 änderte sich Südkoreas Bevölkerungspolitik dramatisch, nachdem die Fertilitätsrate des Landes auf 1,08 gesunken war, was zu dieser Zeit die niedrigste Rate weltweit darstellte. Als Gegenmaßnahme verabschiedete die Regierung das Gesetz zur Bekämpfung der niedrigen Geburtenrate in einer alternden Gesellschaft, belebte die Durchsetzung der Strafvorschriften zu Abtreibung und legte einen Masterplan zur Verhinderung illegaler Abtreibungen auf. Die pronatalistischen Bemühungen zeigten jedoch nur mäßigen Erfolg. 2010 betrug die Fertilitätsrate 1,23, setzte jedoch in den folgenden Jahren den Abwärtstrend fort.
  • 2009 gründeten Geburtshelfer und Gynäkologen die „Pro-Life Doctors' Association“. Sie forderten Veränderungen der normabweichenden illegalen Praktiken, einschließlich der weit verbreiteten Abtreibungen. Ihre Forderungen setzten sie um, indem sie die Durchführung von Abtreibungen ablehnten und ausschließlich rechtmäßige und legale medizinische Dienstleistungen anboten.
  • 2012 entschied das Verfassungsgericht, dass das Abtreibungsverbot verfassungsgemäß sei. Die Entscheidung des Gerichts stellte fest, dass das „Recht des Fötus auf Leben im öffentlichen Interesse liegt“, während „das Recht der Frau, eine Abtreibung zu wählen, im individuellen Interesse liegt“, und kam zu dem Schluss, dass „die Rechte der Frauen nicht wichtiger sein können als die Rechte des Fötus“.
  • 2016 kündigte das südkoreanische Ministerium für Gesundheit und Wohlfahrt eine Änderung des Gesetzes über medizinische Dienstleistungen an. Der chirurgische Schwangerschaftsabbruch sollte als unethische medizinische Praxis definiert werden, und die strafrechtliche Verfolgung von Ärzten, die illegale Abtreibungen vornahmen, sollte verschärft werden. Diese staatlichen Bemühungen, Abtreibung und Abtreibungsanbieter weiter zu kriminalisieren, heizten die öffentliche Debatte weiter an.
  • 2017 wurde die „Joint Action for Reproductive Justice“ gegründet. Diese Vereinigung konzentrierte ihre Bemühungen darauf, die politische und öffentliche Diskussion auf die verfassungsrechtliche Lage bezüglich Abtreibung zu lenken. Schließlich reichten sie eine breit angelegte Verfassungsgerichtsklage ein, die der Entkriminalisierung von Abtreibung dienen sollte.
  • 2019 erklärte das südkoreanische Verfassungsgericht, aufbauend auf der vorangegangenen Klage und Diskussion, das geltende Abtreibungsverbot für verfassungswidrig. Infolgedessen musste das südkoreanische Parlament bis zum 31. Dezember 2020 das bis dahin geltende Abtreibungsgesetz überarbeiten.
  • 2021 versäumte es die Nationalversammlung, nach der Entscheidung des Verfassungsgerichts die Frist einzuhalten. Die Strafvorschriften zur Abtreibung liefen aus. Seit dem 1. Januar 2021 ist Abtreibung in Südkorea vollständig entkriminalisiert.
  • Von 2021 bis heute wurde kein neues Gesetz erlassen, das die Abtreibung in Südkorea regelt. Dies führt dazu, dass Abtreibung weder als legal noch als illegal gilt. Seit fünf Jahren befindet sich Abtreibung in Südkorea in einem gesetzlichen Limbus, was zu schweren gesellschaftlichen und politischen Auseinandersetzungen geführt hat.
  • In den vergangenen Jahren unternahm die südkoreanische Regierung mehrere Schritte, um das Land aus der demografischen Krise zu führen. Da besonders sozioökonomische Missstände Paare daran hinderten, eine Familie zu gründen, versucht die Regierung in Zusammenarbeit mit Unternehmen und Firmen, diese zu beheben und Paaren die Familiengründung zu erleichtern. 2024 stieg die Fertilitätsrate erstmals seit neun Jahren von 0,72 auf 0,73 leicht an.

 

 

Statistik: Südkorea: Fertilitätsrate von 1950 bis 2023 und Prognosen bis 2050 | Statista

 

 

Aktuelle Gesetzeslage:

  • Derzeit gibt es in Südkorea keine gesetzlichen Regelungen zur Abtreibung.
  • Einzig die chemische Abtreibung mittels Mifepristone oder ähnlicher Präparate ist aufgrund pharmazeutischer Regelungen nicht zugelassen.

 

 

 

Quellen:

Abtreibungsrate:

  • Im Jahr 2019 lag die Abtreibungsrate in Indien etwa 48 Abtreibungen pro 1.000 Frauen im gebärfähigen Alter (15–49).

 

 

Abtreibungszahlen:

  • 2019 gab es rund 16 Millionen Abtreibungen in Indien.

 

 

Geschlechtsselektive Abtreibungen in Indien:

  • In Indien sind geschlechtsselektive Abtreibungen weit verbreitet.
  • Trotz entsprechender gesetzlicher Verbote werden Indien 32 % der im Zeitraum 1970–2020 ca. 142,6 Millionen aufgrund geschlechtselektiver Abtreibung oder frühkindlicher Vernachlässigung fehlenden Frauen zugeschrieben.
  • Zusammen mit China ist Indien für 90 % der jährlich 1,2–1,5 Millionen fehlenden Mädchengeburten verantwortlich (Bongaarts and Guilmoto, 2015; Chao et al., 2019; UNFPA, 2020).
  • Die Normalverteilung der Geschlechter beträgt 105 Jungen auf 100 Mädchen. In Indien sind es 110 Jungen auf 100 Mädchen.
  • Der Hauptgrund für geschlechtsselektive Abtreibungen ist die kulturell verankerte Präferenz für Söhne.

 

 

Geschichtliche Entwicklung von Abtreibung in Indien:

  • 1861Indian Penal Code: Abtreibungen wurden strafrechtlich verfolgt, es sei denn, die Fortführung der Schwangerschaft hätte die Schwangere in Lebensgefahr gebracht.
  • 1971Medical Termination of Pregnancy Act: Die Umstände für eine legale Abtreibung wurden um folgende Punkte erweitert:
    • Bei Gefahr für die physische oder psychische Gesundheit der Frau.
    • Bei Fötusanomalien.
    • Bei Schwangerschaften, die durch Vergewaltigung oder Inzest entstanden sind.
    • Bei „Versagen" von Verhütungsmitteln (dies galt zunächst nur für Ehepaare).
  • 2000er-JahreVerbot geschlechtsselektiver Abtreibungen: Regelungen gegen geschlechtsselektive Abtreibungen wurden verschärft. Das Pre-Natal Diagnostic Techniques Act von 1994 verbot derartige Abtreibungen bereits vollständig.
  • 2021MTP Amendment Act: Die aktuelle aktuelle Gesetzeslage wurde beschlossen, um den Zugang zu 'sicheren Abtreibungen' zu erleichtern.

 

 

Die öffentlichen Meinung zu Abtreibungsgesetzen in Indien im Jahr 2020, nach Religion.

Statistic: Public opinion on abortion laws in India in 2020, by religion | Statista

Statistik zur öffentlichen Meinung zu Abtreibungsgesetzen in Indien im Jahr 2020, nach Religion.

  • Blaue Balken: Illegal in allen oder den meisten Fällen.
  • Schwarze Balken: Legal in allen oder den meisten Fällen.

Weitere Informationen: 

  • Die Befragten waren 18 Jahre oder älter; insgesamt wurden 29.999 Menschen im Zeitraum von November 2019 bis März 2020 in direkten Interviews befragt.
  • Die Verteilung der Religionen war wie folgt: 22.975 Hindus, 3.336 Muslime, 1.782 Sikhs, 1.011 Christen, 719 Buddhisten, 109 Jainas und 67 Befragte, die entweder einer anderen Religion angehören oder keiner Religion zugeordnet sind.

 

 

Aktuelle Gesetzeslage:

  • Bis zur 20. Woche ist eine Abtreibung auf Empfehlung eines Arztes erlaubt.
  • Bis zur 24. Woche ist eine Abtreibung auf Empfehlung von zwei Ärzten und unter der Voraussetzung mindestens einer der folgenden Gründe erlaubt:
    • Die Schwangerschaft resultiert aus sexuellem Missbrauch, Vergewaltigung oder Inzest.
    • Die Schwangere ist minderjährig.
    • Es hat während der Schwangerschaft eine Änderung des Ehestatus der Frau stattgefunden (z. B.: Scheidung, Tod des Partners).
    • Die Schwangere hat eine physische Behinderung, die nach dem Rights of Persons with Disabilities Act, 2016 als „schwere Behinderung“ eingestuft wird.
    • Die Frau leidet an einer psychischen Erkrankung.
    • Es besteht ein erhebliches Risiko „fetaler Fehlbildungen“, die nicht mit dem Leben vereinbar sind, oder das Kind würde unter schweren „physischen oder psychischen Auffälligkeiten“ leiden.
    • Die Schwangere lebt in einer sozialen Einrichtung oder in einer von der Regierung erklärten Katastrophen- oder Notfallsituation.
  • Nach der 24. Woche ist eine Abtreibung nur mit der Zustimmung eines medizinischen Gremiums erlaubt und  dann auch nur, wenn das ungeborene Kind „erhebliche Abnormalitäten“ aufweist.
  • Die Grenze für „medikamentöse Abtreibungen“ wurde auf 9 Wochen hochgesetzt.
  • Auch unverheirateten Frauen ist es erlaubt bei „Versagen“ von Verhütungsmitteln eine Abtreibung vornehmen zu lassen.

 

 

 

Quellen:

Abtreibungsrate:

  • Im Jahr 2019 gab es etwa 8,4 Abtreibungen pro 1.000 Frauen im gebärfähigen Alter (15–49).

 

 

Abtreibungszahlen:

  • Im Jahr 2019 gab es ca. 17.498 Abtreibungen in Israel.

 

 

Geschichtliche Entwicklung von Abtreibung in Israel:

  • 1977 – Abtreibungen wurden unter bestimmten Umständen legalisiert.
  • 2014 – wird die Kostenübernahme von Abtreibungen für Frauen unter 33 Jahren durch das öffentliche Gesundheitssystem eingeführt.

 

 

Aktuelle Gesetzeslage:

  • Abtreibungen sind bis zur 24. Schwangerschaftswoche (SSW) zulässig.
  • Die Abtreibung muss von einem Abtreibungskomitee genehmigt werden. Das Komitee besteht aus einem Gynäkologen, einem Psychiater und einem Sozialarbeiter. Ca. 99 % der Anträge werden von den Abtreibungskomitees genehmigt.
  • Bei Frauen unter 33 Jahren werden die entstehenden Kosten von staatlicher Seite übernommen.

 

  • Zulässige Abtreibungsgründe in Israel:
    • Die Frau ist jünger als 18 Jahre (keine Zustimmung eines Erziehungsberechtigten erforderlich) oder älter als 40 Jahre.
    • Es besteht eine Gefahr für die körperliche oder geistige Gesundheit der Frau.
    • Die Schwangerschaft ist das Ergebnis illegaler Umstände (z. B. Inzest, Vergewaltigung).
    • Die Schwangere ist unverheiratet.
    • Das Kind stammt bei einer verheirateten Frau nicht vom Ehemann.
    • Es gibt Hinweise auf Missbildungen oder Defekte physischer oder mentaler Art beim Fötus.

 

 

 

Quellen:

Océanie

Chiffre & Infos sur l'avortement en Océanie

Abtreibungsrate:

  • Ca. 17,3 Abtreibungen pro 1.000 Frauen (Stand 2018).

 

Abtreibungszahlen:

  • Ca. 88.287 Abtreibungen im Jahr 2018.
  • Davon waren 67.546 operative Abtreibungen und 20.741 Abtreibungen mittels Mifepriston/Misoprostol.
  • Im Jahr 2014-15 gab es 75.514 operative und 3.220 medikamentöse Abtreibungen.

 

Geschichtliche Entwicklung von Abtreibung in Australien:

  • 1861– Alle australischen Bundesstaaten hielten sich an die britischen Bestimmungen bezüglich Abtreibung, die im „Offences Against the Person Act“ geregelt waren. Demnach waren Abtreibungen nur legal, wenn sie durchgeführt wurden, um das Leben der Mutter zu retten.
  • 1969 –  R v Davidson: Der Fall R v Davidson im Bundesstaat Victoria war ein Wendepunkt in der Geschichte der Abtreibungsgesetze in Australien. Das Gericht entschied, dass Abtreibungen auch dann legal seien, wenn sie durchgeführt werden, um die körperliche oder mentale Gesundheit der Frau zu schützen.
  • 1970er-JahreErste Reformen: 1971 wurde South Australia der erste Bundesstaat, der Abtreibung unter bestimmten Bedingungen legalisierte. Weitere Bundesstaaten folgten mit ähnlichen Reformen.
  • 2000er-Jahreverstärkte Liberalisierung: Manche Bundesstaaten, wie Victoria, liberalisierten ihre Gesetze so weit, dass Abtreibungen bis zur 24. Woche ohne Beschränkungen und danach unter bestimmten medizinischen Bedingungen erlaubt wurden. Nach und nach folgten alle weiteren Bundesstaaten und Territorien.

 

Gesetzeslage:

Die Bestimmungen variieren je nach Bundesstaat und Territorium.

  • Der Bundesstaat Tasmanien hat mit einem zeitlichen Limit bis zur 16. Woche das strengste Gesetz.
  • Der Bundesstaat Victoria hat mit einem zeitlichen Limit bis zur 24. Woche das lockerste Gesetz.
  • In allen Bundesstaaten muss nach Überschreiten des Zeitlimits die Meinung eines zweiten Arztes eingeholt werden.
  • Teilweise dürfen nicht nur zugelassene Ärzte, sondern auch Krankenschwestern und Pharmazeuten eine Abtreibung durchführen.
  • 'Medikamentöse Abtreibungen' dürfen weitgehend bis zur 9. Woche durchgeführt werden.
  • Alle Bundesstaaten haben sogenannte „safe zones“ (Sicherheitsbreiche) um Abtreibungskliniken eingerichtet. Diese variieren von 50 bis 150 Meter und sollen insbesondere den Schwangeren einen „freien und ungehinderten Zugang“ zu den Kliniken gewährleisten.

 

Statistic: Share of population who believe abortion should be permitted in Australia from 2014 to 2021 | Statista

Meinung zum Legalisierungsstatus von Abtreibung in Australien 2021, nach Grund.

Antwortmöglichkeiten innerhalb der Online-Studie:

*Abtreibung sollte erlaubt sein, wann immer eine Frau diese wünscht.

*Abtreibung sollte in bestimmten Umständen erlaubt sein, beispielsweise im Falle einer Vergewaltigung.

*Abtreibung sollte nur bei einer möglichen Lebensgefährdung der Frau   erlaubt sein.

*Abtreibung sollte unter keinen Umständen erlaubt sein.

*Ich weiß nicht / Ich möchte mich nicht dazu äußern.

Es wurden insgesamt 1.000 Australier im Alter von 17–74 Jahren befragt.

 

Quelle:

Afrika

Zahlen und Fakten über Abtreibung in Afrika

Abtreibungsrate:

  • In den Jahren 2010–2014 gab es in Afrika eine durchschnittliche jährliche Abtreibungsrate von 34 Abtreibungen pro 1.000 Frauen im Alter von 15–44 Jahren. Damit endeten ca. 15 % aller Schwangerschaften mittels einer Abtreibung.

 

  • kontinentale Aufschlüsselung der Abtreibungsrate:
    • Ostafrika: 34 pro 1.000 Frauen – 14 % aller Schwangerschaften.
    • Zentralafrika: 35 pro 1.000 Frauen – 13 % aller Schwangerschaften.
    • Nordafrika: 38 pro 1.000 Frauen – 23 % aller Schwangerschaften.
    • Südafrika: 34 pro 1.000 Frauen – 24 % aller Schwangerschaften.
    • Westafrika: 31 pro 1.000 Frauen – 12 % aller Schwangerschaften.

 

 

Abtreibungszahlen:

  • Im Zeitraum 2010–2014 gab es in Afrika jährlich geschätzte 8,2 Millionen Abtreibungen.

 

 

Aktuelle Gesetzeslage:

  • Diese Länder erlauben Abtreibung, wenn die physische und teilweise auch psychische Gesundheit der Mutter gefährdet ist:
    • Marokko, Algerien, Niger, Burkina Faso, Guinea, Liberia, Ghana, Togo, Tschad, Kamerun, Zentralafrikanische Republik, Eritrea, Djibouti, Kenia, Demokratische Republik Kongo, Angola, Namibia, Botswana, Simbabwe, Eswatini, Lesotho, Seychellen, Komoren, Mauritius, Burundi.

 

  • In diesen Ländern ist Abtreibung bis zu einem zeitlichen Limit erlaubt (meistens bis zur 12. Schwangerschaftswoche):
    • Tunesien, Kap Verde, Guinea-Bissau, Benin, Äquatorialguinea, São Tomé und Príncipe, Mosambik, Südafrika.

 

  • Diese Länder erlauben Abtreibung auch aus sozialen oder finanziellen Gründen:
    • Äthiopien, Ruanda, Sambia.

 

  • In folgenden Ländern ist eine Abtreibung zulässig, um das Leben der Mutter zu retten:
    • Libyen, Sudan, Mali, Nigeria, Elfenbeinküste, Gambia, Somalia, Uganda, Tansania, Malawi, Gabun, Südsudan.

 

  • In diesen Ländern ist Abtreibung unter allen Umständen verboten:
    • Ägypten, Mauretanien, Senegal, Sierra Leone, Kongo, Madagaskar.

 

 

 

Quellen:

Ungewollte Schwangerschaften (blau) und Abtreibungsraten (schwarz) von 1990 bis 2019 pro 1.000 Frauen weltweit

Statistic: Unintended pregnancy and abortion rates worldwide from 1990 to 2019 (per 1,000 women) | Statista

 

Interdiction totale de l'avortement : Dans les pays suivants, l’avortement est interdit en toutes circonstances. Même en cas de viol, d’inceste ou de danger pour la vie de la mère, il n’est pas autorisé. Toute infraction à cette interdiction est passible de poursuites pénales.


1. El Salvador :

 

2. Nicaragua : 

  • Toute personne pratiquant un avortement avec le consentement de la femme enceinte, ainsi que la femme enceinte elle-même, risque une peine de prison de un à trois ans.
  • Les professionnels de santé pratiquant un avortement peuvent se voir interdire d’exercer leur profession pour une durée de deux à cinq ans.
  • Center for Reproductive Rights: Nicaraguas’s Abortion Provisions

 

3. République dominicaine :

 

4. Honduras :

 

5. Andorre :

 

6. Philippines :

 

Certains États des États-Unis, le Nicaragua, El Salvador, le Honduras, la Russie et la Pologne sont les seuls pays au monde à avoir considérablement durci leurs lois sur l'avortement ces dernières années.


Source :

 

Canada

  • L'avortement est légal depuis1988.
  • Il n’existe aucune limite de délai fixée par la loi.
  • Les interventions sont financées par le système de santé public.
  • Aucune consultation obligatoire ni délai de réflexion n’est imposé.
  • Medlegal: The Current State of Abortion Rights in Canada

 

Pays-Bas :

  • L’avortement est légal sous certaines conditions depuis 1984.
  • Il est possible sans aucune justification jusqu’à 24 semaines de grossesse.
  • Au-delà de 24 semaines, il est autorisé en cas de graves problèmes de santé pour la mère ou l’enfant.
  • L’intervention est financée par le système de santé public.
  • Depuis 2022, la femme enceinte peut, en accord avec son médecin, décider elle-même du délai de réflexion.
  • Government of the Netherlands: What is the time limit for having an abortion in the Netherlands?

 

Suède 

  • L’avortement est légal depuis 1974.
  • L'avortement est accessible sur demande jusqu’à 18 semaines de grossesse, sauf si l’enfant est considéré comme potentiellement viable en dehors de l’utérus.
  • Après 18 semaines, il n’est autorisé qu’en cas d’indications médicales graves et avec l’approbation de l’Agence nationale de la santé et des affaires sociales (Socialstyrelsen).
  • Dans certains cas, un avortement tardif peut aussi être autorisé pour des raisons sociales, par exemple si la femme est très jeune, vit dans des conditions précaires ou souffre d’une addiction.
  • En 2018, 370 avortements ont été pratiqués après 18 semaines de grossesse, soit environ 1 % du total des avortements dans le pays.
  • rfsu: About Abortion

 

Islande

  • L'avortement est légal depuis 1975.
  • Jusqu'à la 22ᵉ semaine de grossesse, un avortement est possible sur demande de la femme, sans avoir à fournir de motif.
  • Après la 22ᵉ semaine, il n'est autorisé qu'en cas de motifs médicaux graves ou de malformations fœtales mettant la vie de l'enfant en danger.
  • Aucun délai de réflexion ni consultation obligatoire ne sont requis.
  • Les frais de l’intervention sont pris en charge par le système de santé public.
  • Government of Iceland: Termination of Pregnancy Act, No. 43/2019

 

Certains États américains ont également une législation très libérale sur l'avortement et l'autorisent à tout moment de la grossesse, soit théoriquement, jusqu'à la naissance : Alaska, Colorado, Maryland, Michigan, Minnesota, New Jersey, Nouveau-Mexique, Oregon, Vermont, Washington D.C.

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